- Nouvelles des sections
Manifestations, jubilé et table ronde
14.10.2025
Section Berne: Ateliers Teaching et grand jubilé de l’ASMAC Berne
Florence Kuhlemeier, communication ASMAC Berne
80 ans ASMAC Berne
En 2025, l’ASMAC Berne fête ses 80 ans. Nous voulons marquer le coup le samedi 25 octobre dès 18 heures à la «Heitere Fahne». Bien entendu avec nos membres. Un excellent repas et un programme divertissant avec Renato Kaiser t’attendent, suivi dès 22 heures de DJ et de cocktails. Inscription jusqu’au 15 octobre par le site web de l’ASMAC Berne.
Atelier: Teaching «On the Job»
Qu’est-ce qu’un moment propice à l’enseignement? Et comment pouvons-nous intégrer des expériences d’apprentissage positives de manière ciblée dans le travail quotidien à l’hôpital? Pour la deuxième fois cette année, l’ASMAC Berne propose, le jeudi 13 novembre, sa manifestation interactive «Teaching Take Away» destinée aux médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique. Les participants reçoivent deux crédits ISFM.
Dans l’atelier «Clinical Teaching Take Away», nous parlons des facteurs systémiques et relationnels qui facilitent l’apprentissage clinique. Vous recevrez de nombreux conseils et outils, que vous pourrez déjà mettre en pratique le lendemain. Les exercices se déroulent dans un cadre décontracté. Les médecins en formation postgraduée et les médecins spécialistes et chef(fe)s de clinique sont cordialement invités à y participer. Les deux aspects sont éclairés.
La participation est gratuite. Le nombre de places est limité à 30. L’atelier a lieu dans les locaux de l’asmac Suisse à Berne et dure de 18h45 à 21h15. Nous vous prions de vous inscrire jusqu’au 30 octobre 2025 sur le site web de l’ASMAC Berne.
Section Zurich/Schaffhouse: De la fonction de médecin-assistant(e) à celle de chef(fe) de clinique
Dominique Iseppi, communication, ASMAC Zurich
Après les négociations couronnées de succès pour la semaine de 42+4 heures pour les médecins-assistant(e)s zurichois, nous mettons cette année l’accent sur les chef(fe)s de clinique. Dans notre série estivale sur les réseaux sociaux, notre président, Federico Mazzola, et notre vice-président, Richard Mansky, tous deux fraîchement promus chefs de clinique, ont répondu à nos questions concernant le passage de la fonction de médecin-assistant(e) à celle de chef(fe) de clinique. Vous trouverez un bref résumé ci-après:
Quel a été le plus grand changement pour toi en tant que nouveau chef de clinique?
Richard: Les changements qui surviennent d’un jour à l’autre. Par exemple un nouvel échelon hiérarchique, de nouvelles tâches et responsabilités, et aussi un nouveau salaire après 5 à 6 ans d’assistanat.
Federico: D’une part, il y a la plus grande responsabilité dans la salle d’opération, d’autre part, la supervision des médecins-assistant(e)s dans des situations de stress.
De quelle compétence décisionnelle les chef(fe)s de clinique disposent-ils?
Federico: On bénéficie d’une plus grande liberté, mais en même temps, il y a certaines limites, p. ex. lors d’opérations plus importantes ou de décisions thérapeutiques dans lesquelles les cadres sont impliqués.
Y a-t-il un écart de salaire entre la fonction de chef(fe) de clinique suppléant(e) et celle de chef(fe) de clinique?
Richard: Le salaire de médecin-assistant(e) augmente certes continuellement au fil des années, mais le principal bond s’effectue ensuite lors du passage à la fonction de chef(fe) de clinique. Le salaire de chef(fe) de clinique suppléant(e) surprend: dans cette fonction, on ne gagne pas beaucoup plus que les médecins-assistant(e)s, mais on assume une responsabilité quasi égale à celle des chef(fe)s de clinique.
Peut-on négocier son salaire en tant que chef(fe) de clinique?
Richard: Il existe aussi des bandes salariales pour les chef(fe)s de clinique, mais je recommanderais dans tous les cas de discuter ou éventuellement de négocier le salaire lors de chaque entretien d’embauche. Différentes options sont possibles suivant la clinique et certaines prétentions salariales sont négociables si l’on dispose de qualifications supplémentaires ou que l’on assume des responsabilités supplémentaires.
Quelles sont les attentes des hôpitaux par rapport aux chef(fe)s de clinique?
Federico: On attend de nous que l’on prenne des décisions. La question de savoir comment on les prend est une autre affaire. Parfois, elles sont difficiles, parfois, elles doivent être prises rapidement, d’autres fois, elles concernent une personne ou alors l’équipe dans son ensemble. L’important est d’assumer ses choix.
Comment réussit-on à diriger des collègues avec lesquels on était auparavant sur un pied d’égalité?
Federico: Je me suis moi-même retrouvé dans une telle situation et ça n’a pas toujours été simple. L’important est de communiquer de manière claire, transparente et de clarifier les conflits d’égal à égal afin de pouvoir fonctionner comme une équipe.
Richard: En médecine interne, il y a de nombreuses sous-spécialités. Il y a donc déjà des expertes et experts à l’échelon des médecins-assistant(e)s. Je traite ces avis d’égal à égal et les implique si possible dans la prise de décision.
Quels sont les formations continues importantes?
Richard: Il existe le cours «Teach the Teachers» de l’ISFM que j’ai déjà suivi. Il donne un bon aperçu de la «Medical Education». De plus, il y a le cours pour chef(fe)s de clinique auquel l’ASMAC Zurich contribue également avec des informations sur les défis liés à cette fonction. Par ailleurs, de nouvelles options de formation continue sont proposées dans les domaines du leadership, de la communication et de la «Medical Education».
Comment gères-tu les conflits dans l’équipe?
Federico: Les conflits sont inévitables. J’essaie de rester calme, d’aborder rapidement le sujet et, si nécessaire, de demander de l’aide à d’autres cadres.
Peut-on aussi travailler comme chef(fe) de clinique à temps partiel?
Federico: Il est tout à fait possible de travailler à temps partiel dans cette fonction et c’est presque plus facile que comme médecin-assistant(e). L’important est d’aborder le sujet lors de l’entretien d’embauche, afin de pouvoir le mettre en œuvre.
Quelle est la charge de travail des chef(fe)s de clinique?
Richard: La charge de travail est plus importante, car on assume une plus grande responsabilité. Par exemple dans le cadre du service de piquet de deuxième ligne. Nous disposons cependant aussi d’une plus grande liberté de décision et mettons davantage en œuvre ce pour quoi nous avons été formés: prendre des décisions conjointement avec les patientes et patients.
Comment se passe la collaboration entre les médecins adjoint(e)s et les chef(fe)s de clinique?
Federico: La collaboration est bien plus étroite. Il y a par exemple un rapport des cadres partagé lors duquel on discute de sujets comme la rentabilité, la stratégie et la gestion du personnel, ce qui apporte une toute nouvelle dynamique à notre rôle.
Quels moments forts avez-vous vécus au cours des six premiers mois à votre nouveau poste?
Federico: Ce qui m’a le plus marqué, c’est la plus grande responsabilité que j’assume désormais en salle d’opération où je dois me porter garant du résultat.
Richard: Pour moi, c’est le plus grand nombre de décisions que je dois prendre, en particulier aussi en collaboration avec les nombreux spécialistes des différentes disciplines.
Inscris-toi: Apéro «After Work» – spécialement consacré aux chef(fe)s de clinique
Échange avec tes collègues autour d’un repas et d’un verre dans une atmosphère détendue. Cet apéro «After Work» s’adresse en particulier à nos chef(fe)s de clinique. Tous les autres membres sont évidemment aussi les bienvenus. Le comité de l’ASMAC Zurich sera aussi sur place et se réjouit d’échanger avec toi.
La participation est RÉSERVÉE aux membres de l’ASMAC. Devenir membre.
Jeudi, 13 novembre 2025, dès 18h30
ApoTHEKE, Zürichbergstrasse 17, 8032 Zurich
Inscription via https://forms.gle/C7GL347aRkCBGHwh6