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medifuture – ou comment les objectifs et les hasards façonnent la carrière

De la première étape de carrière à une carrière exceptionnelle: le congrès de carrière medifuture du 8 novembre 2025 à Berne a montré les multiples facettes de la médecine.

Une salle pleine: environ 500 étudiant(e)s en médecine et jeunes médecins ont participé au congrès de carrières medifuture. Photo: Yanik Gasser/pixters.ch
Une salle pleine: environ 500 étudiant(e)s en médecine et jeunes médecins ont participé au congrès de carrières medifuture. Photo: Yanik Gasser/pixters.ch

Qu’est-ce qui m’aide pour commencer mon parcours d’assistant(e)? Comment puis-je trouver la discipline qui me convient? De quels points dois-je tenir compte lorsque je postule? C’est avec ces questions et bien d’autres encore à l’esprit qu’environ 500 étudiants en médecine et jeunes médecins se sont retrouvés au stade du Wankdorf à Berne dans le cadre du congrès de carrière medifuture organisé par l’asmac et mediservice vsao-asmac. Plus de 50 exposants les attendaient pour répondre à leurs questions, tandis que des médecins de différentes disciplines présentaient un aperçu de leur travail quotidien au travers d’exposés.

La médecine sur les pistes, dans les zones de guerre et dans l’espace

medifuture n’offre pas seulement une vue d’ensemble du travail clinique, mais invite aussi à chaque fois des conférencières et conférenciers dont le parcours est quelque peu différent. Ainsi, Enrique Steiger, fondateur et président de la Swisscross Foundation et directeur et propriétaire de la «clinic utoquai AG» à Zurich, a évoqué son travail de chirurgien et ses nombreuses missions dans des zones de guerre. Il a révélé au Journal asmac comment le hasard a influencé sa vie et quelles aptitudes sont nécessaires pour les missions humanitaires dans des situations de crise.

Walter O. Frey, médecin-chef chez Swiss Ski et président de la commission médicale de la Fédération internationale de ski, qui a disputé des courses de ski dans sa jeunesse, a donné un petit coup de pouce au hasard. Il nous raconte dans cet entretien ce que cela signifie d’être directement responsable de 120 athlètes.

Ce n’est qu’après avoir fait un détour, après avoir étudié la musique, que Jessica Studer a entamé son parcours de médecin. Vous ne la rencontrerez toutefois ni dans un hôpital ni dans un cabinet. En effet, elle travaille à l’Institut de Médecine et de Physiologie Spatiales (MEDES), où elle se consacre à la préparation des futures missions habitées, par exemple vers Mars, et s’est déjà rendue en Antarctique pour l’Agence Spatiale Européenne ESA.